Eugène BOYEZ

"Qu'est-ce que j'fais de moi?
Trouve- moi des mots que je comprenne,
Trouve- moi du temps pour que j'apprenne,
A vivre comme Ça
Qu'est-ce que j'fais de moi?
Trouve- moi des notes quoi qu'il advienne,
Maintenant que j'suis seul(e) sur scène,
Que je dérive... sans toi
Qu'est-ce que j'fais d'moi?"
Trouve- moi des mots, chanson de Johnny Hallyday, 2002.
À mon amour

Eugène,
Je garderai en mémoire que de bons souvenirs, merci d'avoir partagé avec moi l'amour de la nature.
Les balades dans les bois, les trajets en tracteur, les chats.
Merci d'avoir été un papy de substitution pour moi, je ne l'oublierai jamais.
Signé : Tichat

"Rien n'est plus vivant qu'un souvenir"

Toutes nos pensées vont vers vous dans cette douloureuse épreuve.
Toutes nos sincères condoléances.

Eugène,
Si maman s'est mise à la peinture, c'est parce qu'un jour tu as cru en elle. Je me souviens l'entendre te dire, en août 2005 "Non mais je n'ai jamais fait ça. Je ne vais pas y arriver" à l'approche de la réalisation d'une fresque. Et tu lui as répondu "Mais si tu peux le faire". Depuis elle ne s'est plus arrêtée. Tu l'as accompagné et aidé dans ses expositions à travers la région et même jusque Paris. Merci d'avoir cru en elle, comme personne avant ne l'avait fait. (Photo ouverture des ateliers d'artiste Les Couleurs du Temps 2009)

Je partage à tous le jour de ta remise de médaille pour ton travail auprès du Syndicat des Eaux. Il y avait un très beau soleil, une bonne humeur. Tu disais qu'une médaille restait une médaille. Mais nous, dans nos yeux de "jeunes" c'était une fierté de voir quelqu'un de notre famille la recevoir pour avoir tant travaillé. Ton discours terminait par "L'eau n'est pas une ressource inépuisable, protégeons-là"

Tu aimais la nature. Tu nous parlais souvent des arbres devenus grands, que tu avais planté avec ton frère Philippe. Et tu disais sans cesse " Si tu coupes un arbre, alors tu en replante un"

Eugène,
Tu n'avais pas la prétention d'être mon père et pourtant tu as fait tout comme. Tu étais là dans les moments les plus heureux comme dans les plus difficiles. Tu m'as mené à l'autel lorsque je me suis mariée. Je n'oublierai pas ces mots que tu as dit à mon oreille parce que je marchais vite "Prends ton temps, c'est ton moment, profite". Tout au long de la route, je penserai à chacun des conseils que tu m'as donnés. Merci Eugène